Le petit domaine est fait de quelques hébergements au sol, des cabanons en bois et des studios dans une grande maison. Mais je n’avais d’yeux que pour cette petite cabane perchée à 6,5 mètres entre un robuste prunier de Cythère et un solide abricotier-pays. Pour vous faire une petite idée, 6,5 mètres de haut, c’est pratiquement un troisième étage d’immeuble.
Celui qui tient les lieux s’appelle Claude. Avec son épouse, une fille des Anses d’Arlet, il crée le Domaine de Robinson. A l’époque, le site était un restaurant sans prétention à ciel ouvert, avec quelques grandes tables en bois où on pouvait grignoter un petit quelque chose et commander un soda.
Claude habite la grande maison en bois dans l’enceinte du Domaine, tout près de la plage. Son accueil est chaleureux et convivial. Courtois et efficace, il nous déleste de nos bagages qu’il place dans une sorte de cage métallique au pied de l’arbre. C’est un monte-charge électrique qu’on actionne à partir d’un boîtier avec un gros bouton rouge. En quelques secondes, toutes nos affaires se retrouvent là-haut. Pratique !
Pour accéder à la cabane, nous empruntons un petit pont de bois, ce qu’on appelle un pont de singe, en planchettes et cordages. C’est un peu impressionnant au début, mais on apprend vite à le parcourir en quelques enjambées. Son côté bringuebalant ajoute au charme arboré de l’endroit. On est accueilli par une petite terrasse avec une table et deux hamacs : on est déjà bien !