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3 Recettes de Cocktail Daïquiri - Sugarcanelane

3 Recettes de Daïquiri

Variations et petites histoires autour d'un grand classique des cocktails à base de rhum

Le daïquiri était avec le mojito, le cocktail préféré d’Ernest Hemingway qui vécut près de 30 ans à Cuba. Et parce qu'un spiritueux, ça doit se consommer avec esprit, on vous dévoile ici tout sur l'histoire du daïquiri...

Dans cet article

Sucre, citron et rhum. Les ingrédients du Daïquiri rappellent la trilogie ti-punch antillais, sauf que les proportions ne sont pas les mêmes et qu’un daïquiri, ça se prépare avec de la glace pilée. Pour les puristes, un vrai ti-punch ne tolère pas la glace et un authentique daïquiri, ne se conçoit qu’avec du rhum cubain et certainement pas du rhum agricole.

Bref, un daïquiri fait avec du rhum agricole, ça s’appelle pas un daïquiri, c’est un double sacrilège.

Alignement de voitures vintage roses stationnées à La Havane

L'origine du daïquiri

Le daïquiri serait né dans les années 20 des mains agiles et de l’esprit fécond d’un barman catalan, Constantino Ribalaigua Vert, qui officiait au Florida (plus tard, El Floridita), un bar de la Havane. Toutefois, il faut creuser plus loin pour trouver la véritable origine du fameux breuvage.

Il était une fois, en 1896, un ingénieur américain, du nom de Jennings Cox qui travaillait pour la mine de fer de la petite ville de… Daïquiri. Un soir après le travail, avec son ami Pagliuchi, ingénieur lui aussi, il lui vient l’idée de mélanger rhum, jus de lime et sucre. Essai réussi puisque la recette est arrivée jusqu’à nous.

On peut douter que Cox fut véritablement l’inventeur de ce mélange qui devait se pratiquer depuis longtemps par les buveurs de rhum à Cuba. Cox et son ami Pagliuchi ont au moins le mérite de lui avoir donné un nom. Le daïquiri est très voisin de la canchánchara (2/3 de rhum, 1/3 de jus de lime sucré avec du miel) que buvaient les mambises, les rebelles cubains qui luttèrent contre l’armée espagnole au 19ème siècle.

Mais revenons à notre talentueux barman Constantino, surnommé Constante, car il avait la réputation, avec une grande constance, de ne jamais rater ses créations. Son trait de génie, c’est d’avoir transformé le daïquiri en un cocktail rafraîchissant avec de la glace pilée. Constante en créera 5 déclinaisons, qui feront la notoriété du Florida bar et lui vaudront le surnom “La Cuna del Daiquiri”, le berceau du daiquiri. Nous sommes dans les années 1920-30. C’est la grande époque où les Américains lassés de la Prohibition et en quête de caliente latina affluent vers les bars de la capitale cubaine, devenue ville de plaisirs et d’émoustillements.

Pendant des années, le Florida bar attirera des personnalités en vue comme Gary Cooper, Rocky Marciano, Tennessee ­Williams, Marlene Dietrich, Graham Green, Ava Gardner, et même Jean-Paul Sartre, mais c’est surtout, l’écrivain Ernest Hemingway qui le fera entrer dans le petit cercle des bars mythiques.

Deux daiquiris à côté d'un livre ouvert

Les 5 déclinaisons du daïquiri par Constantino Ribalaigua Vert, barman du Florida Bar

  • Le Daïquiri #1
    Recette originale
  • Le Daïquiri #2
    Avec du jus d’orange et du curaçao
  • Le Daïquiri #3
    Avec du jus de pamplemousse et du marasquin (liqueur de cerise italienne)
  • Le Daïquiri #4
    Ou Frozen Daïquiri
  • Le Daïquiri #5
    Avec une touche de grenadine
ingredients for a cocktail preparation with rum, lime, sugarcane and pineapple

Daïquiri Hemingway : rencontre de deux légendes

“Plus de rhum, pas de sucre, c’est pour mon diabète.” C’est ainsi qu’on pourrait résumer la prescription d’Ernest Hemingway à Constante, le barman du Florida à qui il inspira – et dicta un peu, peut-être – une variante du daïquiri.

Hemingway a largement contribué à la notoriété du daïquiri au point qu’on lui en attribue souvent la paternité.

Hemingway a passé près de la moitié de sa vie à Cuba. C’est en 1932 qu’il s’installe à la Havane. Entre quelques allers-retours en Europe comme correspondant de guerre, il y écrit En Avoir ou Pas, Pour qui Sonne le Glas, Au-Delà du Fleuve et Sous les Arbres, et enfin Le Vieil Homme et La Mer, qui lui vaudra le Prix Pulitzer et le Prix Nobel en 1954, un prix qu’il dédiera au peuple cubain.

Papa Doble, comme on le surnommait là-bas, ne vivait pas à moitié : il avait pour habitude de commander des doubles doses d’alcool. Chaque matin dès 10h , vous pouviez le trouver au Florida, tabouret n°1 au fond du bar ; sa place attitrée, toujours la même. Quand c’était jour de pêche – Hemingway était amateur de pêche au gros – il s’en faisait préparer un thermos pour la journée.

A Cuba, un barman et son client assis au comptoir
a bowl of sugarcane and some green lemons spread on a white table

L'histoire du daïquiri façon Hemingway

Le Daïquiri réalisé façon Hemingway se compose d’une double ration de rhum avec du marasquin et sans sucre. Il fait partie des 77 cocktails officiels de l’International Bartenders’ Association dans la catégorie “Unforgettable Cocktails” (Cocktails Inoubliables). Vous le trouverez également sous le nom de Papa Doble, Hemingway Special, Daïquiri como Papa ou Hemingway Daïquiri.

"Un Papa Doble se composait de deux doses et demie de rhum Bacardi White Label, du jus de deux limons et de la moitié d'un pamplemousse, additionnés de six gouttes de marasquin. Le tout était placé sur de la glace pilée dans un batteur électrique, agité vigoureusement et servi mousseux dans un grand verre à pied."​
Aaron Edward Hotchner
Ami et auteur d'une biographie d'Ernest Hemingway, Papa Hemingway

L’abus d’alcool étant dangereux pour la santé, nous vous recommandons de ne pas suivre à la lettre les habitudes du célèbre écrivain et encore moins de vous lancer dans un Hemingway Daïquiri Challenge. L’Américain pouvait aligner sans problème une douzaine de daïquiris. On raconte même qu’il pouvait pousser jusqu’à 16 verres. Je vous laisse faire le calcul en grammes d’alcool… Cependant, Hemingway n’écrivait jamais sous l’influence de l’alcool. C’est peut-être ce qui explique la sobriété de sa prose…

"Soyez toujours sobre pour faire ce que vous vouliez faire quand vous étiez ivre. Cela vous apprendra à la boucler."
Ernest Hemingway

Hemingway quitte Cuba en 1960. Un an après, il se suicidait dans son ranch de l’Idaho. 

Mais pourquoi le daïquiri est-il moins connu que le mojito ?

Ô Français, peuple d’esthètes et de lettrés à l’esprit libre, votre attrait pour le mojito ne doit rien à la renommée du grand Hemingway ni à un sens inné de la fête. Hey, it’s just marketing baby.

Qu’est-ce qui distingue un mojito d’un daïquiri ? Une simple branche de menthe. A part ça, les deux boissons ont tout en commun : rhum blanc cubain, sucre, citron vert, glace, parfois quelques déclinaisons fruitées… Et surtout, même parrain : l’écrivain Ernest Hemingway qui s’imprégnait de l’un comme l’autre dans ses deux bars favoris à la Havane : El Floridita pour le daïquiri et la Bodeguita del Medio pour le mojito.

Pourtant, même si dans les classements mondiaux consacrés aux cocktails le daïquiri devance largement le mojito, en France il est nettement moins prisé. On devrait dire, nettement moins connu. Par exemple, d’après le Top 100 des cocktails du respectable Difford’s Guide de 2019, l’Hemingway Daïquiri occupe une honorable 11ème place, tandis qu’il faut plonger jusqu’à la 70ème position pour retrouver le mojito. D’accord, le classement du Difford’s Guide reflète surtout la consommation du Royaume-Uni et des Etats-Unis, mais tout de même.

2 daiquiris avec un livre ouvert sur une table blanche ensoleillée

Lorsque Pernod-Ricard rachète les rhums Havana Club en 1993, plutôt que de se prendre en frontal la concurrence des rhums agricoles, il propulse sa nouvelle acquisition en pariant sur un seul produit : le mojito. Ce qui devait n’être qu’une tendance le temps d’un été ou deux, façon lambada, est devenu une institution. Du boui-boui défraichi aux bars feutrés des hôtels 5 étoiles, le mojito est en bonne place sur les cartes et les ardoises. Bacardi l’autre rhum cubain (enfin, plus tout à fait, mais ça, c’est pour un autre article) peine à suivre avec ses Mojito Labs, temples dédiés au dieu mojito sous toutes ses formes et toutes ses saveurs. Tsss… au lieu de courir après Havana Club sur le terrain du mojito, Bacardi aurait plutôt une carte à jouer avec le daïquiri…

Par goût, par snobisme (servi dans un verre à pied, c’est tellement plus stylé !) et pour ne pas faire comme les autres, si vous êtes déjà (grand ou petit) amateur de cocktails, tentez l’expérience daiquiri.

La recette du Daïquiri classique

D’après la recette de l’International Bartenders Association (Association Internationale des Barmen)

Un verre de Cocktail daïquiri classic sur une table ensoleillée
ingrédients pour le cocktail
Ingrédients
Preparation ustensils
Préparation
Un verre de Cocktail daïquiri classic sur une table ensoleillée

La recette du Daïquiri Hemingway

Cette recette nous vient d’Alejandro Bolivar Rodriguez, barman au Floridita que fréquentait Hemingway. C’est la plus proche de ce que buvait l’écrivain, car effectivement, il n’y a pas de sucre, juste de la liqueur de marasquin.

Ça en fait un cocktail assez dur et acide qui ne convient pas à tous les palais. C’est pourquoi la plupart des bars qui ont le Papa Doble ou le Special Hemingway à leur carte vous le prépareront avec du sucre.

ingrédients pour le cocktail
Ingrédients
Preparation ustensils
Préparation

La recette du Daïquiri Ananas

Recette inspirée du Difford's Guide

ingrédients pour le cocktail
Ingrédients
Preparation ustensils
Préparation
Gros plan sur un verre de cocktail daiquiri ananas sur une table

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